EUSKAL HERRIA

Publié le par André

ESKER MILA PIERRA !

 

Merci Pierre pour ce super week-end organisé de main de maître, tant pour les cyclistes que pour les accompagnatrices. Nous avons eu un peu de chance avec la météo, les circuits étaient très beaux et durs et les fDSCN0754illes ont été conquises par les balades.  

Jeudi midi, tout le monde est à l’heure à l’hôtel pour mettre les pieds sous la table et engloutir le premier repas.

L’après-midi, les filles randonnent jusqu’à la chapelle St Antoine P1060694à une heure de marche et les dix cyclopains présents enfourchent leur monture pour une première mise en bouche préparée par Pierre. Au bout de 50 km, un vent de panique traverse le groupe ; Patrick s’inquiète de n’avoir eu pour seules bosses que les passages piétons, le GPS de Georges affiche 7m en dessous du niveau de la mer, il est en apnée !

DSCN0781Voyant notre air dépité, Pierre nous fait bifurquer sur la gauche et le Col d’Isparlhartze se présente à nous. Très joli petit col de 5 ou 6 km qui se monte bien. Dans la descente, alors que Françoise nous avait demandé au départ de bien veiller sur son Michel, sûrement un moment d’inattention de notre part et notre Michel avait fait un tout droit à travers une haie (il aime bien être au plus près de la nature), un vrai gosse, tu tournes la tête, il en fait une. Pas de bobo heureusement. On rentre à l’hôtel situé au sommet du Col d’Osquich par St Just-Ibarre, croisant les filles qui avaient expédié la randonnée vite fait bien fait (on a quand même demandé les photos pour preuves) et direction St Jean Pied de Port 100 3347en voiture. Une douche, une bière,… ou plusieurs, P1060712Laurent va s’envoyer un peu en l’air avec son para moteur et nous survole, mais l’air est un peu vif là-haut. Jacky va à la découverte de la faune locale puis Dominique et Jean-Pierre nous rejoignent pour l’apéro avec leur épouse.

 

Vendredi matin, petit-déjeuner à 8H 30, on n’est pas aux pièces non plus, et le chef Pierre a tout prévu ; randonnée pour les filles vers la passerelle de Holzarte et 120 bornes corsées pour les 12 mecs. Les filles sont rentrées enchantées et les mecs en chantant, mais beaucoup plus tard. Nous sommes arrivés au pied du Col d’Aphanitze au bout de 25km environ, très joli (de toute façon, ils étaient tous très jolis), sauvage, une DSCN0814route étroite, des troupeaux de brebis, de vaches, des chevals(aux) …beau quoi !!! Une descenDSCN0858te qui te dit qu’aujourd’hui tu as bien fait de faire le col dans ce sens, avec en plus des gravillons, des nids de poules, encore des vaches, des brebis et … des belges décomposés parce que eux, ils montent. Alain prend un méchant caillou qui lui déchire le pneu,… crevaison et re-crevaison. Nous sommes au pied de la descente et du prochain col, et en attendant qu’Alain finisse de réparer, Francis se fait passer une envie et essaie mon vélo. Il est obligé de monter sur la murette pour se hisser sur la selle et là, les pieds cherchent désespérément les pédales, parce qu’en plus ce sont de grandes manivelles. Nous repartons pour le prochain col ; le premier panneau nous annonce « Col d’Iraty : 21 km ». Jacky, qui a cru rêver, fait demi-tour pour prendre le panneau en photo. Le col commence par  le Burdinkurutcheta (comment tu veux te rappeler des noms basques ?). Je ne me rappelle pas non plus de tous les kilométrages mais un peu des pourcentages : 11%, 11%, 10%,…8%, 11% quelque chose dans ce style,…On ne disait pas la veille que le paysage était doux et reposant ?

Tu descends 2,5 km, tu tournes à gauche (et oui ! il fallait tourner) et tu attaques le Bagargui tranquille,DSCN0869 4 ou 5% et tout d’un coup 9%, allez ! on va prendre un peu de rab. Il fait … froid, la descente est raide et on rentre, l’hôtel est toujours à la même place ; au sommet du Col d’Osquich, un peu plus dur par Musculdy mais après ce qu’on vient de faire… re-bières, Alain commence à les compter puis se rend compte qu’il manque une fonction sur sa montre : la cadence du lever de coude. Georges et Francis nous quittent.

 

Samedi c’est moins dur, qu’ils avaient dit (surtout Jean-Marie), on sera rentrés vers 14 H. Du coup, Jean-Pierre, bien que chagriné par ses manivelles de 175, hésite à nous suivre mais finalement nous quitte comme prévu après le petit-déjeuner comme Laurent et Jacky. C’est vrai, seulement 106 km, un seul col ; Suscousse je crois, c’est le début du Col du Soudet, et à gauche, tu finis à Issarbe. On tombe sur des gars de Blaye que Pierre se charge d’entrée de chambrer : « Alors ! Ca monte un peu plus qu’à Blaye ici ? bla, bla bla… » Et là, dans la nuit, l’Equipement a déplacé les panneaux d’hier 11% et compagnie, ah si ! il y en a un nouveau, un peu vicieux 9,8%. Patrick s’est dit que des gars de la Gironde, ça ne devait pas monter si fort que çà, ouais … ceux-là ne devaient pas être des Girondins pures souches. Alain joue avec eux jusqu’en haut et nous attend un « petit peu » dans le froid. Les derniers blayais finissent avec un Michel « rincé » (c’est lui qui l’a dit).

Au fait, quand on attend Patrick en haut d’un col, ce n’est pas parce qu’il coince mais il fait des photos. Méfiez-vous les gars ! le Patrick, avec son air gentil, il ne va pas vous amener que des crèmes dessert et des riz au lait !

Je ne suis pas sûr que col là soit plus facile que ceux de la veille mais bon,… ils avaient dit que c’était plus facile, alors !  Jean-Marie "croyait" se rappeler comment était le col mais le col lui a rafraîchi la mémoire et moi aussi. Bon, on finit les 4 km pour monter à Issarbe dans le brouillard, visibilité 10 mètres, dommage pour le paysage, on reviendra. Belle descente dans le même brouillard au début où tu entends les vaches et les chevaux avant de les voir sur la route… et de freiner. Si rouler dans les bouses porte chance, je pense que l'on peut être serein pour cette année. Au pied, on attend un peu Michel, qui s’est fait un peu peur le premier jour. P1060755

Tout le monde est là, on y va et je ne sais pas pourquoi, un essaim de guêpes ou quoi, on aurait dit un retour par Frayssinet. Patrick, qui ne nous a pas pris au sérieux arrive au stop un peu plus tard, et on rentre à l’hôtel. Même en se faisant un peu mal dans Osquich, on est en retard ; 14H30. Les filles sont allées visiter les très belles gorges de Kakueta et nous attendent. Une douche, un sandwich, une bière sûrement et un saut en Espagne et à Saint Jean Pied de Port où DSCN0880Jean-Marie a retrouvé son coach diététique. Le soir ; repas basque et dessert devant une finale du Top 14… décevante.

 

Dimanche matin, petit déjeuner tranquille et retour dans notre Lot-et-Garonne, avec en ce qui me concerne, une halte au poste de douane improvisé au rond-point de Lafitte-sur-Lot.

 

Merci à Alain, Georges, Laurent, Jacky, Francis, Jean-Marie, Dominique, Michel, Patrick et Jean-Pierre d’avoir répondu présents à l’invitation de Pierre et à Brigitte, Françoise, Danièle, Marie-Hélène et Martine de nous avoir accompagné et d’avoir subi notre régime alimentaire draconien.

 

Un grand Merci à la famille LETCHAUREGUY de l’Hôtel Restaurant BISTA EDER où nous nous sommes sentis vraiment chez nous. On reviendra !

 

L'album ci-contre n'étant pas terrible, vous retrouverez plus de photos ici et les vidéos de Patrick ici 

 

 

Publié dans Escapades

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